Dirigeons nous maintenant vers l’Égypte. Depuis le début des temps, le but d’une femme égyptienne a toujours été la procréation. Suite a des milliers d’années avec une telle mentalité, il est difficile pour les Égyptiens de s’en défaire sans aucune séquelle! Voilà donc que depuis le dernier siècle, la femme commence enfin à devenir « quelqu’un ».
Il est important de mentionner que le respect des droits humains en Égypte n’est pas très présent. Selon le site http://www.fraternet.com/femmes/art65.htm, il ne suffit que de ces mots pour décrire les droits égyptiens : « restriction de la liberté d'expression et d'association, ONG comprises, prisonniers d'opinions, détentions illégales, conditions carcérales déplorables, procès inéquitables, tortures, morts en détention, disparitions, insuffisance des enquêtes (surtout concernant des exactions commises par les différentes forces de sécurité) et enfin l'application assez large de la peine capitale. ». Bref, on peut en conclure que si les conditions de vie y sont aussi difficiles, ce n’est pas surprenant que la condition de la femme ne soit pas à son meilleur!
Pour continuer dans cet élan négatif, la violence domestique est assez banalisée en Égypte. De plus, le viol conjugal est légal, car les égyptiens sont excessivement respectueux de la vie privée…
Les crimes d’honneurs sont aussi chose courante. Les femmes n’ont pas le droit de voyager sans l’autorisation de leur père ou de leur frère dans le cas d’une fille et pour une femme, c’est l’autorisation de l’époux qui est prise en compte. Pour ce qui est de la rémunération, en théorie, on ne devrait voir de différence entre les sexes, mais on sait bien qu’en réalité, c’est tout autre chose!
D’un côté plus positif, on voit malgré tout quelques progrès importants. « Alors que l'Égypte est un des pays les plus frappés par l'excision, par exemple une certaine 3600 fillettes étaient excisées chaque jour en 1997, le gouvernement, depuis 1995, essaie de limiter ces pratiques, considérant ce rite comme dégradant. » (http://www.legypteantique.com/la-place-des-femmes.php)
L’éducation est aussi accessible aux deux sexes, permettant à la femme d’avoir un peu plus de liberté d’expression. La contraception, quant à elle, est utilisée de plus en plus par les deux dernières générations, ce qui a, par conséquent, permis a la mortalité enfantine de diminuer. Dernière chose, on retrouve de plus en plus d’associations qui œuvrent pour défendre les droits des femmes!
Pour conclure, il est sans aucun doute que la condition des femmes en Égypte reste parmi les plus difficiles au monde. Cependant, on voit les quelques efforts de l’État pour améliorer ces conditions. On ne peut s’attendre à ce que dans quelques années, les égyptiennes soient aussi libres que les canadiennes, mais peut-être que d’ici quelques dizaines d’années, ces femmes auront enfin la place qu’elles méritent!